Chandail marin de nos aïeux, il est le grand classique des armoires bretonnes. Le pull en laine qu’on portait pour se prémunir des grands froids de l’hiver ou des vents de l’été, sur terre, comme sur mer.
À l’époque, nos pêcheurs partaient affronter vents et tempêtes pour vendre ails et oignons, de l’autre côté de la Manche lorsque la pêche ne suffisait pas à nourrir leurs marmots. Afin de garder la chaleur et de rester au sec, ils portaient sur eux une sorte de chemise épaisse en laine bouillie ouverte sur l’épaule pour l’enfiler fastoche.
C’est ce vêtement qui permettait aux Irlandais et Britanniques de reconnaître facilement ces «marchands d’ail», le pull marin est ainsi devenu le fameux chandail…
Maillé, assemblé et fini en Bretagne, le Pull’Ouvert vous offre le meilleur : les étiquettes et boutons sont fabriqués dans le Nord de la France. Sa boîte fabriquée en Côtes d’Armor lui sert d’écrin, et permet également de transporter des vinyles. Pour finir le petit cordon tricolore de Vendée qui fait office de poignée relaye tous sacs plastiques au rayon antiquités.
Entre "Caramel Beurre Rayé", "Ciel Breton", "Espelette", "Gazon" ou encore "Maya" le bien nommé : le chandail marin de nos aïeux se revisite en couleurs et fabriqué en France à 100%.
La Touche Française souhaite revisiter ce classique du pull marin et mettre en avant le savoir-faire français en matière de tricot en sortant des coloris originaux et une coupe ajustée pour:
Comment tout a commencé...
La
Touche Française, ou plutôt "La Touche Françoise" comme on
l’appelle dans l’équipe a mijoté et décanté pendant plusieurs
années dans la tête d’Hervé DELATTRE. À quarante balais, il
tenait depuis 2001, Silver Bay - un surf-shop, dans la bonne
souplesse. Hervé a toujours porté
une attention particulière afin de proposer des produits de
qualité et eco-responsables, comme la wax qui ne pollue
pas et quelques produits fabriqués dans le souci de réduire
l'impact sur l'environnement. A sa grande tristesse, en
2012, peu de marques proposaient du vrai "Made in
France" de qualité et pas du "Merde in France" pour
correspondre à l’ambiance de cet oasis des skateurs et surfeurs
briochins. Le seul moyen d’en proposer, c’était de le faire
soi-même. Breton de cœur et branché textile,
c’est le pull marin de nos aïeux qu’Hervé a trouvé naturel de
revisiter. Il commence en hiver 2012
une production de 70 Pull’Ouverts, sans liseret tricolore côté
cœur.
Le premier, couleur Amiral est pour lui : «Je le porterai tous les jours pour voir s’il dure vraiment une vie». Les pulls cartonnent auprès des copains, et les gens en redemandent. Deux ans plus tard, la troisième production atteint 800 pulls.
Paul
DELAPORTE, dit "Cerveau
#2",
client de la crèmerie Silver Bay depuis son plus jeune âge, appelle
Hervé pour refaire un stage chez lui. Hervé lui explique qu’il
n’apprendrait rien à revenir travailler au magasin, mais Paul a une
autre idée en tête… Il pense sincèrement
que son
projet de faire grailler de la couturière est trop beau
pour rester
seulement exposé à Saint-Brieuc et dans les quelques boutiques
ayant eu vent de la marque. Le seul moyen pour
décoller est de trouver de nouveaux magasins partenaires. Ils
prennent la route dans un camion de fortune payé 400 radis et un
pull, avec un ordinateur et un téléphone en guise d’armure
pour entamer la première prospection commerciale de
"La
Touche Françoise". Au
fil des villes, ils prennent confiance en eux, rencontrent des
personnes formidables qui veulent donner un coup de main en les
hébergeant ou organisant des shootings photo à l’argentique pour le
prix de la péloche. En effet, partir en tournée sans LookBook n’est
pas envisageable.
Ils continuent leur périple en créant les visuels du Millésime 2014-2015 sur les routes de France et se consacrent uniquement à La Touche Française. Remontés à bloc, ils se disent que si on fait les choses bien, dans les règles et sans arrière-pensées : ça ne peut que marcher.
Quelques années et beaucoup de rencontres plus tard, l’histoire suit son cours, semée d’embuches et parfois de mauvaises rencontres, ils continuent leur pèlerinage malgré une guigne caractéristique qui leur colle aux fesses : les galères les font rire avec le temps, et ils savent que "Plus le pèlerin fait pénitence, plus le résultat sera beau".
Bon an mal an, Hervé fait avec les moyens du bord pour tenir sa barque à bout de bras et Paul, qui encouragé par Hervé à finir ses études de commerce, lui envoi Mathieu LE FAUCHEUR, dit "Mimoune" sorti tout comme lui de l’IUT de Saint Brieuc pour l’aider en tant que stagiaire. Cette année à Digital Campus (Rennes), c'est dans le cadre de ces études qu'il va stimuler et émoustiller les réseaux sociaux pour que les internautes puissent enfin suivre l'actualité de La Touche Française.
Parallèlement, ils rencontrent Eva ALLILAIRE surnommée "Nakimbra", qui n’a pas sa langue dans sa poche et encore toute sa tête. Déjà investie dans le système solidaire et coopératif que la Bretagne offre, cette gestionnaire en herbe, légèrement maniaque du « tous dans les bonnes boites » rejoint les rangs de La Touche Française pour les questions administratives et logistiques. A court de fonds de roulement, parce qu’aucun d’entre nous n’a les fonds pour renflouer les caisses, ils se lancent dans la recherche de financement accompagnés par Initiative Armor et réussissent à entrer en pépinière d’entreprises à CAP Entreprise (Trégueux) avec les félicitations d’un jury épaté par autant de détermination et d’envie de changer le monde en passant par la petite porte.
En résumé, La Touche Française c’est:
La Touche Française a un cœur aussi gros que celui d’Hervé, un cerveau en tandem avec Paul, un bras droit avec Eva pour la gestion administrative et un bras gauche avec Mathieu pour la stimulation des réseaux sociaux.
"Si vous avez l'impression d'être trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir."
Dalaï Lama
La Touche Française, pensée il y a plus de trois ans et après un peu plus d'un an d'existence, est aujourd'hui une marque qui plaît mais comme toutes les petites entreprises en phase d'amorce: elle peine à joindre les deux bouts et à besoin de votre aide pour pouvoir continuer à exister.
Aidez-nous à pouvoir maintenir les emplois chez nos fournisseurs français, dans nos usines et re-dynamiser le bassin de centre Bretagne.
Avec nos valeurs et notre respect pour la France, nous voulons faire les choses bien, parce qu'on sait pas faire autrement. Et pour rester dans les clous, il faut s'acquitter de la taille et la gabelle: votre participation nous permettrait de payer en temps et en heure les tricoteuses et s'assurer qu'elles aient encore un casse-croûte demain.
Notre objectif serait idéalement de pouvoir atteindre 10 000€ mais comme un sou est un sou et qu'il n'y a pas de petits économies, nous avons fixé un objectif de campagne bien inférieur pour être sûrs de pouvoir assurer le minimum syndical de survie.
Nous serions des ingrats (et c'est pas le genre de la maison!!) si nous ne remercions pas plus particulièrement:
Alain DRONIOU Jean-Charles MINIER et son équipe Jean-Marc NOURRI
Et bien
évidemment, merci à: