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"Je vais au cinéma pour mieux vivre" Arnaud Desplechin, cinéaste.
L'idée de *mécina*, c'est d'apporter le cinéma à ceux qui ne l’ont pas !
Trop loin ? Trop cher ? Trop loin de nos chères habitudes ?
Multiples sont les raisons pour lesquelles on peut bouder le cinéma, d'où l'idée de *mécina* de l'inviter dans les quartiers, les rues, les cafés, pour pouvoir partager les films et en parler ! Et pour qu'à partir de là émergent des échanges, des liens, des idées !
À Marseille, je constate une inégale répartition des salles de cinéma à travers la ville, certaines zones en étant totalement dépourvues. Et je remarque le prix élevé des séances, inaccessible à certaines catégories de population.
C’est à ces inégalités et au manque d’accès à la culture qui en découle que je voudrais remédier.
Mais pourquoi ce nom, *mécina* ?
C'est tout simplement un anagramme de "cinéma", qui sonne bien je crois !
C'est aussi le nom que j'ai donné à un petit journal de critiques, créé il y a maintenant deux ans, en référence à un album du chanteur Damien Saez, Messina.
*Mécina* a pour vocation de créer un ciné-club itinérant à Marseille et ses alentours, et ainsi de promouvoir un dispositif d’accès à la culture.
Le ciné-club consistera en projections régulières dans différents lieux,
Des projections suivies de discussions au sujet des thèmes abordés,
Discussions donnant lieu à des comptes-rendus sous la forme d'un journal, pour établir une continuité entre les projections !
Cela peut permettre de résoudre le manque d’accès au cinéma que j’ai pu constater à Marseille dans la mesure où cela invite tout type de public à découvrir des films de toutes sortes, dans un contexte d’échange et de partage.
Donc plus que de simplement voir un film, les spectateurs viendront participer à un événement, et s’exprimer librement sur tous types de sujets. Les comptes-rendus de ces projections sous la forme d’un journal viendront les compléter, lier les lieux et les publics que réunira le ciné-club, et entretiendront la dynamique socioculturelle ainsi impulsée.
La population concernée pourra en tirer un accès plus simple et plus régulier au cinéma, mais aussi un rapport plus investi et plus actif aux films, pour en saisir et en optimiser l’aspect convivial et partageable.
Il me semble que c’est un projet qui pourrait se pérenniser sur Marseille et ses alentours, s’il multiplie et diversifie ses actions au fil du temps.
Ce projet s’adresse à l’ensemble de la population marseillaise et ses alentours, qui peuvent tous être potentiellement touchés par cette carence cinématographique. Soit l’ensemble des personnes n’ayant pas facilement accès au cinéma à Marseille, pour des raisons géographiques, économiques et/ou culturelles.
Mon projet répond bien à leurs besoins, dans la mesure où il amène le cinéma là où il manque, encadré par une médiation pour impulser la découverte et le partage autour des films. Le but est de ne pas livrer la culture telle quelle, mais de l’amener avec sens et volonté de la partager.
L’ensemble des offres et services proposé par *Mécina* sera soumis à une participation libre et consciente (adhésion au ciné-club, projections, buffets et animations accompagnant les projections, journal du ciné-club, etc.), pour respecter les moyens de chacun et ainsi garantir l’accessibilité du ciné-club à tous.
Une passion, un projet
Je m’appelle Lucie, j’ai 24 ans et j’ai obtenu il y a quelques mois mon Master Recherche en Cinéma. Pendant deux ans dont un passé au Canada, j’ai travaillé à la rédaction d’un mémoire sur le cinéma français contemporain, tout en recevant des cours de théorie, d’analyse et d’histoire du cinéma.
Au départ, mon rêve était de devenir critique de cinéma. Ça l’est toujours, mais je sais à présent que c’est un rêve qui se construit, avec le temps, les opportunités et les rencontres.
Et au-delà de ça, la raison fondamentale de ma passion pour le cinéma réside dans sa dimension de partage, d’ouverture, de créativité et de réflexion à l’infini. Bref, j’aime parler des films et les partager. Alors rien de tel pour cela que de les montrer, de les diffuser, de les voir à plusieurs !
D’autre part, en tant que cinéphile assidue, je remarque dans les salles de cinéma l’absence de certains films, d’un certain type de cinéma, au profit d’un cinéma majoritairement grand public, commercial, rentable. Ainsi, si je me donne pour mission d’apporter la culture aux gens, et plus particulièrement le cinéma, je souhaite mettre en avant ces films qu’on ne voit pas, ou trop peu, et qui pourtant construisent le Septième Art, et qui pourtant nous concernent et parlent de nous, qui donc participent à notre éveil culturel.
Cette année, je me lance dans la réalisation d’un Service Civique, soit huit mois de volontariat dans le but d’offrir de mon temps et de mon énergie au service de l’intérêt général.
Je me suis engagée au sein de l’association Unis-Cité à Marseille, qui propose entre autres une mission « Rêve et Réalise », permettant la mise en place d’un projet à vocation solidaire et social. *mécina* est le mien !
J’ai démarré seule ce projet, mais je m’entoure progressivement d’un réseau prêt à participer au ciné-club, et à soutenir sa mise en place et son développement.
Il s’agit en premier lieu de l’association Unis-Cité, qui encadre mon projet, et me fournit un suivi et un parcours de formation sur huit mois. Mon projet est également parrainé, par Alexis Bouges, de Mouves PACA, qui suit mes avancées et me fournit conseils, contacts et idées.
Viennent ensuite les associations que j’ai rencontrées, qui m’ont donné des outils, des informations et des encouragements précieux, et qui ont accueilli positivement mon initiative. Certaines d’entre elles pourraient même devenir les lieux d’accueil de mes projections (le Petit Grain, l’Équitable Café, le CRIJPA, etc.).
Enfin, la création prochaine d’une association m’a amenée à constituer une équipe, constituée pour le moment de cinq personnes prêtes à intégrer le bureau : Marie-Chantal Girard et Enzo Giorgiutti, tous deux convaincus de l’intérêt et de la pertinence du projet, Denis Alcaniz et Geoffrey Philipakis, eux aussi étudiants en cinéma et très motivés pour participer, et moi-même.
Si je me chargerai du lancement et de l’organisation des projections dans un premier temps, chacun des membres de l’équipe pourra proposer librement un film à projeter et à présenter, sous la forme de son choix, dont nous pourrons discuter et décider tous ensemble.
Voici en détails ce que la collecte de 3800 euros représente !
Il s'agit de la somme de base nécessaire au lancement du ciné-club, pour un minimum de 5 projections. Si la collecte dépasse la somme attendue, ce sera la promesse d'un plus grand nombre de projections à venir... !!
C'est ensuite la récolte de subventions qui permettra la pérennité du projet !